🔥 Les 20 infos & bruits de couloirs à ne pas manquer de Patrimonia 2025.

🌟 Aujourd’hui dans Next Gen Patrimoine :

🔥 Les 20 infos à ne pas manquer de Patrimonia 2025, comme si vous y étiez.
⛓ Collect, lance son premier mini-SaaS pour LinkedIn gratuit
💼 Société Générale, va faire de la finance décentralisée et ça change tout
💸 BiteStream, lève 25M$ pour digitaliser les marchés privés.
🤖 Olivier Herbout, à écrit le post de la semaine

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🔥 Retour sur Patrimonia 2025 en 20 points.

1) L’année du grand rien !
Même si quelques produits un peu à la mode ont été beaucoup discutés (structurés, PE, crypto…), il n’y avait pas de tendance ni de direction claire : nous sommes dans une période de grande incertitude… Au passage, 78 % des CGP estiment que leurs clients se sentent inquiets du fait du contexte géopolitique et économique (Baromètre BP - Kantar).

2) Mais pourtant tout va bien
Yves Mazin (Président de la CNCGP) a présenté le baromètre annuel des CGP, révélant des chiffres record : 120 Mds€ d’encours sous gestion et 15 Mds€ de collecte annuelle, soit une croissance du secteur estimée à ~10–12 %.

3) Bon alors, il y avait du monde ou pas ?
Je n’ai pas fait assez de Patrimonia pour donner la réponse de moi-même, mais quelques vieux briscards interrogés m’ont dit que c’était une année plutôt light. En dehors des coups de feu (premier jour à 11 h), on était assez libre de se déplacer tranquillement.

4) La triade magique
En termes d’exposants, il y avait 3 grandes catégories : Private Equity, Immobilier et OPCVM.

5) L’affaire Altaroc
La décision de l’AMF était sur toutes les lèvres : entre peur de la fin des rétrocessions et interrogations sur la plus-value du CGP tout au long de la vie des investissements, c’était le vrai pavé dans la mare du salon.

6) Du monde chez les SCPI
En allant me balader dès l’ouverture du salon, j’ai été surpris de voir que les stands de SCPI attiraient plus que l’année dernière. Comme quoi, les belles rétrocommissions et le champagne, ça fonctionne.

7) L’IA dans le métier de CGP
C’était littéralement l’un des sujets numéro 1 de mes discussions (mais pas l’IA chez les gérants, étonnamment). Une grosse demande de tous les acteurs. Les associations, les réseaux, les indépendants : tout le monde en parle. On bosse dur sur le sujet chez NGP et une grosse surprise vous attend bientôt. Inscrivez-vous ici.

8) Qui rachète qui ?
J’ai cru à un événement organisé par Paris Match tant les opérations de M&A étaient sur toutes les lèvres. On assiste à une grande transformation des acteurs, juste avant que les boomers transfèrent leur patrimoine à la génération suivante. Hâte de voir l’impact en cascade chez ceux qui achètent des cabinets “à encours”!

9) Merci Séverine !
Au milieu de cette folie, Séverine Flottes De Pouzols (Fondatrice Financière de l’Aubrac), lors de la conférence métier de clôture, a défendu le modèle des cabinets indépendants face à la vague de regroupements. Selon elle, l’indépendance et la proximité client restent des atouts différenciants qu’il faut préserver, même si le secteur connaît une concentration.

10) D’ailleurs, comment on les paye nos CGP ?
Tendance partagée par de nombreux acteurs : les CGP préfèrent désormais être payés sur le long terme plutôt que sur les entry fees. C’est la faute à la concentration dans le secteur, où il faut valoriser au mieux son cabinet pour vendre plus cher. Alors, plus on veut vendre, plus on fait de recurring.

11) La jeunesse visible
Ce n’était pas une vue de l’esprit : beaucoup de jeunes dans les allées. Ils n’avaient pas forcément le pas assuré, ni le costume du CGP, mais leur présence était assez remarquable, signe d’une profession dynamique où l’on est en droit d’espérer du renouveau.

12) On cherche enfin à investir ?
Avec plus de 6 000 milliards € d’épargne en France et un taux d’épargne moyen à 19 %, on devrait voir encore plus d’acteurs dédiés à l’investissement, et moins de traditionnels (mais ça, c’est aussi le job de Next Gen…).

13) Un peu d’éducation !
On a croisé Guillaume Simonin et ses feuilles volantes, premier acteur de la pédagogie financière à se payer un stand à Patrimonia. D’ailleurs, le 8 octobre prochain à 16h, il organise un webinaire pour aider les CGP à utiliser la pedagogie comme un outil de vente ! Il nous a reservé quelques places : les inscriptions c’est par ici !

14) Ploover qui gagne les Trophées Patrimonia 2025
Ploover est une plateforme de gestion de patrimoine indépendante qui propose des conseils financiers personnalisés et algorithmiques, avec pour objectif d’optimiser les investissements, de réduire les frais et de maximiser les probabilités d’atteindre des objectifs (retraite, projet, etc.).

15) Inflexion sur l’immobilier
Contrairement à l’année dernière, on sent un retour en odeur de sainteté de l’immobilier. Est-ce du wishful thinking ou la vérité ? J’ai l’impression d’avoir vu beaucoup de club deals immobiliers. Mais bon, globalement, c’est compliqué et ça se voit !

16) Wealthcome lance deux nouveaux produits !

Après sa levée de 7M€ en début d’année et sa superbe accélération tout au long de 2025, wealthcome étant sa galaxie de produits.

• WealthLab : 18 simulateurs patrimoniaux intégrés pour comparer, projeter et argumenter sans changer d’outil.

• WealthTreet : intelligence de portefeuille en temps réel pour analyser, rééquilibrer, backtester et optimiser.

17) Plus largement, la chasse au cachalot est lancée
Et ce gros cachalot, c’est Harvest, énorme machine monopolistique. De nombreuses sociétés vont à l’assaut de son marché. Je vous partage un commentaire entendu sur place : “Ils sont sympas à vouloir remplacer Harvest, mais on verra combien ont le courage de ne pas se faire racheter en chemin.”

18) Wenimmo paye sa tournée !
Benjamin Flottes De Pouzols (Directeur du développement) a profité de Patrimonia pour annoncer une série d’événements en régions afin de rencontrer les CGP. Cette tournée fait suite à une année 2025 de forte croissance pour la fintech (plus de 350 nouveaux partenaires).

19) De nombreux acteurs sur les mêmes segments de marché
Quand on a dépensé X milliers d’euros pour être à côté de 5 sociétés qui font la même chose sans différenciant clair, sur un marché qui n’est pas énorme, on ne peut qu’admirer le pouvoir de branding du salon.

On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle, mais j’ai vu cela comme une incapacité à renouveler les méthodes d’acquisition CGP des jeunes sociétés. D’ailleurs on nous a dit que les déjeuner et les dîners allaient se calmer cette année.

20) On a rencontré plein de solutions intéressantes.
La semaine prochaine, on revient avec la liste des société tech/numériques dédiées aux CGP qui étaient présentes et celles qu’on a trouvé ailleurs.
On va faire une “stack” complète du CGP Next Gen. Si vous voulez nous en soumettre n’hésitez pas à le faire en réponse à cet email.

⛓ Collect, lance son premier mini-SaaS pour LinkedIn gratuit

Un SaaS gratuit pour booster visibilité et opportunités sur LinkedIn, pensé pour CGP, gérants, CEO. Il analyse votre profil Linkedin et fait des recommendations contextualisés en reprenant toute l’expertise interne de Collect.

C’est gratuit et c’est par ici !!

Ce qu’il faut savoir

• Analyse automatique de votre profil LinkedIn → recommandations personnalisées.

• Développé à partir de centaines d’audits réels (CEO, CGP, gérants de fonds).

• Gratuit pour les premiers utilisateurs

Pourquoi c’est important

LinkedIn devient un levier stratégique pour les pros du patrimoine : visibilité accrue, positionnement affiné, opportunités démultipliées. Ce type d’outil permet de professionnaliser sa présence sans perdre de temps — un atout dans un marché concurrentiel et digitalisé.

💼 Société Générale, va faire de la finance décentralisée

La banque tricolore entre dans la finance décentralisée avec un vault sur Morpho et ses stablecoins EURCV et USDCV. Rendement en euro, collatéral crypto, gestion tokenisée : un pas décisif vers la DeFi institutionnelle.

Ce qu’il faut savoir :

• Lancement d’un vault DeFi sur Morpho → Dépôt d’EURCV (stablecoin euro de SG-Forge) dans un coffre géré par MEV Capital. Objectif : générer du rendement en prêtant ces actifs.

• Déploiement simultané d’USDCV (stablecoin dollar) → Les deux stablecoins (EURCV, USDCV) deviennent utilisables dans des pools de liquidité décentralisés. Uniswap assure la cotation. Flowdesk joue le rôle de teneur de marché.

• Garantie par collatéral crypto et tokenisé → Emprunteurs doivent fournir du BTC, wstETH ou des bons du Trésor européens tokénisés (EUTBL). Collatéraux validés par les parties prenantes, gérés par MEV Capital.

• Montée en charge progressive → Volume initial de 5 millions d’euros. EURCV pèse actuellement 66 M$, USDCV 32,2 M$ (vs 260 M$ pour EURC de Circle).

• Enjeu : augmenter l’usage, séduire les investisseurs institutionnels.

Pourquoi c’est important :

C’est une étape clé dans l’hybridation entre finance traditionnelle et écosystème décentralisé. En mettant ses stablecoins bancaires au service de protocoles DeFi comme Morpho, Société Générale-Forge devient la première banque de rang mondial à s’intégrer directement dans l’infrastructure blockchain.

Pour les acteurs du patrimoine (CGP, banquiers privés, family office), c’est une nouvelle catégorie de produit à surveiller de près : des rendements en euro sécurisés par des collatéraux tokenisés, dans un cadre régulé (MiCA). Cela ouvre des perspectives d’allocation innovantes, notamment pour les clients recherchant rendement, transparence et liquidité hors système bancaire classique.

💸 BiteStream, lève 25M$ pour digitaliser les marchés privés.

La fintech britannique Bite Investments lève 25 millions de dollars auprès de NewSpring Growth pour accélérer le développement de sa plateforme Bite Stream. Objectif : simplifier l’accès aux investissements alternatifs à l’échelle mondiale.

Ce qu’il faut savoir :

• Accélération de Bite Stream → Plateforme cloud tout-en-un pour gérer le parcours investisseur, utilisée par les asset managers et investisseurs institutionnels ou retail.

• Vision “infrastructure private markets” → Simplifie l’onboarding, la communication, et la gestion de portefeuille via une interface unique.

Pourquoi c’est important :

Les marchés privés s’ouvrent aux investisseurs plus largement, mais leur accès reste complexe, opaque, souvent artisanal. En digitalisant tout le cycle de relation, Bite Stream devient un levier structurant : meilleure fluidité, centralisation des données, et plus grande transparence dans la gestion de produits alternatifs (Private Equity, Private Debt, etc.).

Cette levée marque une étape clé : elle installe Bite dans la course aux plateformes intégrées qui pourraient devenir les “Salesforce” des marchés non cotés.

🏦 Olivier Herbout : a écrit le post de la semaine

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