🧐 Nouvelle taxe de 2% sur les holdings : changer la doctrine fiscale pour 1mds€ d'économie

🌟 Aujourd’hui dans Next Gen Patrimoine :

🧐 Taxe sur les holdings : changer la doctrine fiscale pour 1mds€ d'économie
🚨 Joachim Azan & Novaxia, se partagent (encore) une amende d’1,4M€
💸 BlackRock, n’a jamais fait autant d’argent qu’avec son ETF crypto
⛓ Bitcoin Life Insurer, 82M$ pour des produits de prévoyance en Bitcoin
🏢 Spirit, une nouvelle SCPI focus France
🏦 Keepers, son avertissement sur le Private Equity

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🧐 Taxe sur les holdings : changer la doctrine fiscale pour 1mds€ d'économie

On en viendra à regretter le temps Zucman où seulement les centimillionaires étaient ciblés. Le PLF 2026 introduit une taxation ciblée des holdings patrimoniales au-delà de 5 M€. Un signal fort sur la fiscalité des très hauts patrimoines… et un tournant stratégique pour les conseillers.

Ce qu’il faut savoir :

• Nouvelle taxe de 2 % : s’applique aux holdings patrimoniales dont l’actif net dépasse 5 millions d’euros.

• Exclusion des titres professionnels : seuls les actifs non professionnels sont intégrés dans l’assiette.

• Impact estimé : 4 000 foyers concernés, 1 milliard d’euros de recettes visées pour l’État.

Pourquoi c’est important :

Cette mesure marque une rupture claire dans la doctrine fiscale française : les structures de réinvestissement deviennent elles-mêmes objet de prélèvement, et non plus simples véhicules transitoires. Pour les conseillers en gestion de patrimoine et les banquiers privés, c’est une redéfinition du cadre d’optimisation haut de bilan.

Les implications sont immédiates :
→ Distribution contrainte : pour honorer l’impôt, les dirigeants devront générer un rendement supérieur à 3,8 % brut annuel, avant impôt société et prélèvements sociaux.
→ Logique de court terme imposée : le rendement devient une obligation, pas une stratégie.
→ Remise en cause du rôle économique des holdings : structuration du patrimoine, épargne longue, réinvestissement productif.

Applications concrètes :

• Audit de structuration à prévoir sur toutes les holdings >5 M€, avec recalibrage du mix actif/rendement.

• Accompagnement fiscal renforcé : arbitrage entre rendement, distribution et fiscalité personnelle.

• Réflexion sur la mobilité patrimoniale : la France accentue la pression là où d’autres pays, comme l’Italie, assouplissent.

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🚨 Joachim Azan & Novaxia, se partagent (encore) une amende d’1,4M€

L’AMF a requis une double sanction contre Novaxia Investissement et son ex-président Joachim Azan. Au cœur des griefs : gouvernance interne et distribution. Une affaire qui pourrait faire bouger les lignes du secteur.

Ce qu’il faut savoir :

• Sanction requise : 800 k€ contre Novaxia Investissement, 600 k€ contre Joachim Azan. Une interdiction de gérer pendant 3 ans est également envisagée.

• Décision en attente : la commission des sanctions doit encore statuer, pas d’effet légal immédiat mais attention accrue des distributeurs.

• Griefs clés :
  → Gouvernance défaillante et documentation lacunaire.
  → Manque de transparence entre les entités du groupe.
  → Justification insuffisante des rétrocessions aux distributeurs, sujet sensible post-Eternam/Altaroc.

• Récidive : déjà sanctionné en 2019 pour défauts de gouvernance, de contrôle interne, et entrave au régulateur.

Pourquoi c’est important :

Cette affaire marque un pas de plus dans l’encadrement des rétrocessions et la gouvernance des sociétés de gestion. Pour les CGP, banquiers privés et allocateurs, le signal est clair : due-diligence accrue, documentation rigoureuse, sélection renforcée.

Si le grief sur les inducements est retenu, il pourrait devenir une référence jurisprudentielle, incitant toute la chaîne de distribution à mieux formaliser les services rendus. Voir notre article sur Altaroc qui avait fait tant parler à Patrimonia

Applications concrètes :

→ Distributeurs et CGP : anticipation d’audits renforcés, nécessité de preuves tangibles pour toute rétrocession perçue.
→ Sélection de fonds : revue de la compliance et de la gouvernance des partenaires, notamment en cas d’antécédents AMF.
→ Communication client : transparence renforcée sur les relations avec les sociétés de gestion en cas de sollicitation.

💸 BlackRock, n’a jamais fait autant d’argent qu’avec son ETF crypto

En 21 mois, l’iShares Bitcoin Trust (IBIT) est devenu le fonds le plus rentable de BlackRock. Une percée éclair qui redéfinit les standards ETF… et les usages institutionnels du Bitcoin.

Ce qu’il faut savoir :

• Surpasse tous les ETF BlackRock : près de 100 Mds USD d’encours, 245 millions USD de revenus annuels, devant des fonds historiques comme IWF ou EFA.

• Croissance record : 435 jours pour frôler les 100 Mds USD d’actifs, contre 2 011 jours pour l’ETF S&P 500 de Vanguard (VOO).

• Adoption institutionnelle en hausse : le fonds de dotation d’Harvard détient 116 millions USD d’IBIT — signal fort pour les comités d’investissement.

• Frais compétitifs : 0,25 % de frais de gestion, soit un positionnement agressif pour un actif aussi volatil.

• Suite déjà en route : lancement prévu d’un Bitcoin Premium Income ETF, générant du revenu via des calls couverts sur futures BTC.

Pourquoi c’est important :

IBIT marque un tournant d’acceptabilité du Bitcoin dans les portefeuilles institutionnels. Pour les professionnels du patrimoine, c’est une double bascule :
→ Exposition régulée à un actif longtemps jugé marginal.
→ Intégration possible dans les allocations structurées, avec reporting standardisé et véhicule conforme.

Ce succès valide la stratégie “wrapper” : donner accès aux cryptos via des enveloppes ETF maîtrisées, sans gestion directe des clés privées. Cela ouvre la voie à une nouvelle classe d’actifs éligible dans les allocations patrimoniales, tout en restant compatible avec les contraintes de compliance, fiscalité et gouvernance.

⛓ Bitcoin Life Insurer, 82M$ pour des produits de prévoyance en Bitcoin

Une levée de fonds majeure pour une assurance-vie libellée en Bitcoin. Meanwhile attire $82M pour déployer mondialement ses produits de prévoyance, d’épargne et d’annuités 100% BTC, face à la montée de la demande inflation-proof.

Ce qu’il faut savoir :

• Propose des produits d’assurance-vie, d’annuités et d’épargne libellés en Bitcoin, combinant stabilité long terme et couverture contre l’inflation.

• $82M levés auprès d’investisseurs de premier plan (Bain Capital Crypto, Haun Ventures, Pantera Capital, Apollo…).

• +200% d’encours BTC en gestion, soutenu par la demande d’individus et d’institutions en quête d’outils de protection patrimoniale.

• Première compagnie d’assurance-vie 100% Bitcoin réglementée, basée à Bermuda, avec états financiers audités en BTC.

• Génère du rendement en Bitcoin via crédit privé et prêts long terme à contreparties de qualité.

Pourquoi c’est important :

C’est un tournant pour les professionnels du patrimoine. Meanwhile ouvre la voie à des solutions long-terme indexées sur le Bitcoin, en format assurance, accessibles et conformes. Dans un contexte de défiance monétaire et d’inflation structurelle, ces produits peuvent devenir une brique patrimoniale alternative, notamment pour :

→ Diversification des portefeuilles clients HNWI.
→ Transmission intergénérationnelle hors devise fiat.
→ Offre différenciante face à une clientèle crypto-native ou en quête de rendement stable en BTC.

La montée en puissance de Meanwhile illustre une bascule : le Bitcoin sort du cadre spéculatif et entre dans les architectures patrimoniales solides.

🏢 Spirit, une nouvelle SCPI focus France

Spirit REIM lance Esprit Horizon, une SCPI ciblée sur les locaux et parcs d’activités, avec une priorité donnée à la France. Un positionnement clair, loin des modèles hyper-diversifiés, qui s’appuie sur une expertise éprouvée du gestionnaire.

Ce qu’il faut savoir :

• Cible une classe d’actifs spécifique : locaux d’activités et parcs économiques, avec un objectif de rendement à 6 % et un TRI cible de 5,5 %.

• Lancement en période sponsor : ouverte depuis le 30 septembre, avec un prix décoté à 243,75 € (2 parts minimum).

• Stratégie franco-centrée, mais ouverte à l’Europe : maximum 30 % d’actifs hors zone euro.

• Sourcing déjà en place : 50 parcs d’activités gérés, gestion de proximité assurée par les équipes internes.

• Digitalisée et accessible : souscription 100 % en ligne, épargne programmée disponible, dividendes mensuels.

Pourquoi c’est important :

La SCPI assume une stratégie spécialisée, cohérente avec les compétences historiques de Spirit REIM. À l’heure où les SCPI diversifiées cherchent des relais de croissance hors de France, Esprit Horizon parie sur la résilience d’actifs locaux, bien ancrés dans les territoires.

La thématique des parcs d’activités, au cœur des enjeux de relocalisation et de tissu économique régional, offre aussi un récit clair à valoriser dans les allocations.

Mais bon, une SCPI qui de plus quand des dizaines lancées dans les dernières années n’arrivent pas à collecter, on souffle fort…

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